Une planque déjouée

Cette courte nouvelle est en lien direct avec celle publiée début novembre : “Un mendiant en danger”. Vous connaîtrez la vision du mendiant dérangé par les adolescents, la raison de sa surveillance et comment cette planque a été déjouée. Exercice difficile car cette nouvelle n’est constituée que d’une phrase !

Encore une nuit froide et monotone pour l’inspecteur Flandrin, emmitouflé dans des vêtements crasseux et nauséabonds – la pire couverture de sa carrière : sa planque ne débouchait sur aucune preuve d’un quelconque trafic de drogue, malgré la présence avérée de zonards dans cette bâtisse désaffectée ; néanmoins cette énième nuit de veille allait contredire ce sentiment d’inutilité quand une bande de jeunes excentriques et éméchés le dérangea dans sa surveillance somnolente, avec une intention sans équivoque pour le gothique qui vint se positionner au-dessus de l’inspecteur : lui asséner le coup de grâce de son arme blanche ; suite à l’injonction de Flandrin à déguerpir, accompagnée d’une mise en joue avec son arme de service, le gothique laissa choir son arme mais un membre du groupe réagit avec l’insouciance, le manque de discernement et le crétinisme dus à l’ivresse : une pierre blessa l’inspecteur au front, le coup partit et la détonation sonna le glas pour le gothique qui s’écroula sur le flic.

Une planque déjouée à cause d’un comportement sous l’emprise de l’alcool. Cela donne à réfléchir, non ? … Quoiqu’il en soit, j’espère que vous aurez apprécié cet exercice de style, très formateur, qui peut rebuter aux premiers abords.

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